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Les 2 tours de Peter Jackson, 2002
Film américain
Durée du film : 2h51
Acteurs principaux :
Musique : Elijah Wood, Viggo Mortensen, Sean Astin, Ian Mac Kellen, Christopher Lee...
Musique : Howard Shore

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Résumé : Il s'agit du second volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux.

Critique : Les deux tours fait office de suite directe à la Communauté de l'anneau. Dans la mesure où le film ne comporte pas de générique de début, on entre directement dans le vif du sujet.
A peine assis sur son siège, on assiste à un inimaginable combat mettant aux prises le mage Gandalf et le monstrueux Balrog.
Beaucoup plus tourné vers l'action spectaculaire que l'opus précédant, Les deux tours narre une fois de plus le combat du bien contre le mal, représenté d'un côté par les troupes de Sauron épaulé par celle de Saroumane et de l'autre par la dernière alliance des peuples libres des terres du milieu ; combat qui n'a pas pour seule finalité l'appropriation du pouvoir.
En effet, cette guerre a aussi pour objet les conséquences qu'elle induit sur l'écologie.
On assiste alors à la lutte entre les défenseurs de la nature : Rohirrim, Elfes, Ents, Hobbits, hommes des contrées libres et les destructeurs de la nature : orques de Sauron et Uruk Hai de Saroumane. Si les premiers souhaitent vivre en symbiose avec la nature, les seconds cherchent à asservir le monde, en détruisant au passage la nature telle qu'elle est actuellement.
Ce combat écologique apparaît également par la lutte que se livrent les deux grands magiciens, Gandalf (devenu le Blanc) et Saroumane.
Mais ce n'est pas le seul thème du film.

Comme lors du précédent opus, Peter Jackson montre bien l'emprise de l'anneau, une emprise qui s'accentue sur le porteur.
D'autant qu'en plus des nombreuses embûches qui se dressent sur le chemin de l'inséparable duo Frodon/Sam, celui-ci doit faire avec un nouvel élément : Gollum. Si ce dernier se révèle être indispensable puisqu'il guide nos deux hobbits en territoire ennemi et notamment jusqu'à la porte noire du Mordor, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une créature dangereuse pour une bonne et simple raison : Gollum était lui-même auparavant le porteur de l'anneau.
L'anneau unique a fait de Gollum une créature tourmentée qui en a même oublié son nom (Sméagol) et donc son ancienne existence de hobbit.
Gollum est dangereux car il est schizophrène (" ça nous brûle "), menteur et surtout tourné vers un seul objectif : récupérer l'anneau unique et donc tuer les hobbits qui se sont accaparés son trésor. L'une se des paroles à Frodon est très révélatrice du personnage : " nous jurons de servir le maître du précieux ".
La composition d'Andie Serkis qui a donné vie à Gollum au niveau de la voix et des mouvements est très réussie et apporte un indéniable plus au film.

Ce n'est pas le seul point réussi du film qui enchaîne des scènes d'action incroyables à un rythme soutenu si bien qu'on ne voit pas passer les 2 h 51 que comportent Les deux tours.
D'autant que de nouveaux personnages font leur apparition : Theoden, le roi des Rohirrim ; Grima langue de serpent ; Eomer, Eowyn, les Ents de Fangorn et notamment Sylvebarbe ; Faramir ; le mythique Oliphant.
Le final du film est quant à lui somptueux avec le combat épique qui a lieu pour la prise du gouffre de Helm. On assiste ici à la résistance de quelques milliers d'humains (en comptant femmes et enfants) qui doivent faire face à l'attaque de près de 10 000 Uruk Hai surmotivés.
Ce combat est le symbole de la nouvelle alliance des peuples libres des contrées des terres du milieu.
En effet, alors que se pose tout au long du film la question de l'interventionnisme de certains peuples dans cette guerre, on assiste à l'union retrouvée des Hommes (entre eux) et des Elfes.
Même les Ents, qui déclarent d'abord à Merry et à Pippin que ce n'est pas leur guerre, finissent par prendre part aux combats en attaquant Isengard et les installations construites par les troupes de Saroumane.
Car les Ents font bien partie de ce monde qui est proche du chaos. Si ce monde en vient à disparaître, ils disparaîtront aussi.
La victoire des hommes au gouffre de Helm est donc clairement un message d'espoir avant le troisième épisode du Seigneur des Anneaux.

En tant que lecteur des écrits de Tolkien, je constate que Peter Jackson s'est notamment permis deux grands écarts par rapport au roman en réalisant Les deux tours :
- Le réalisateur néo-zélandais a fait venir des archers elfes appartenant à Elrond et à Celeborn pour prêter main forte aux hommes assiégés au gouffre de Helm.
- La monstrueuse araignée géante Arachne sera présente dans Le retour du roi alors que Tolkien l'avait fait apparaître dans Les deux tours.

En fin de compte, le deuxième opus du Seigneur des anneaux est plus prenant et plus épique que le précédent. Un véritable bijou pour tout fan de merveilleux et d'héroic-fantasy.

Par Nicolas, septembre 2003

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